Ethique et conditions de reproduction
Il convient de débuter ce chapitre en expliquant d'abord notre vision de la reproduction. Notre première portée a vu le jour en 2005 et depuis nous avons fait un sacré bout de chemin. Le "monde du rat" aussi. Aujourd'hui, vous avez des mâles et des femelles alors vous faites de la reproduction. Comme si c'était normal. Comme si faire de la reproduction, être une "raterie", allait de paire avec le fait d'avoir des rats. Et toutes sont ambitieuses: elles souhaitent créer leur "lignée", sans le moindre problème de santé, sans le moindre souci de santé et en plus, il faut que tout le monde ait un caractère parfait.
Notre vision de la reproduction est un peu différente. Bien sûr, nous aussi nous souhaitons avoir des familles les plus exemptes de problèmes de santé. Bien sûr, nous aussi nous souhaitons que les ratons que nous faisons naître n'aient pas de soucis de comportement. Mais nous n'avons pas l'ambition de créer des "lignées" ou de créer des familles exemptes de soucis de santé. Nous souhaitons améliorer les familles que nous travaillons, nous souhaitons tenter de travailler sur les problèmes que l'on pourrait rencontrer, quand cela est possible. Se poser des questions, voir plus loin, avoir des solutions de secours, réfléchir, discuter, étudier... Il ne faut pas être utopiste, personne n'a de famille parfaite. La famille parfaite n'existe pas et n'existera jamais. Notre principal but est donc de faire au mieux pour que les familles que nous travaillons se voient améliorées, par nos choix, par nos réflexions et par nos sélections. Le travail d'un éleveur n'est pas de tout lâcher quand quelque chose ne va pas. Le travail d'un éleveur c'est une remise en question, perpétuelle.
Notre vision de la reproduction est un peu différente. Bien sûr, nous aussi nous souhaitons avoir des familles les plus exemptes de problèmes de santé. Bien sûr, nous aussi nous souhaitons que les ratons que nous faisons naître n'aient pas de soucis de comportement. Mais nous n'avons pas l'ambition de créer des "lignées" ou de créer des familles exemptes de soucis de santé. Nous souhaitons améliorer les familles que nous travaillons, nous souhaitons tenter de travailler sur les problèmes que l'on pourrait rencontrer, quand cela est possible. Se poser des questions, voir plus loin, avoir des solutions de secours, réfléchir, discuter, étudier... Il ne faut pas être utopiste, personne n'a de famille parfaite. La famille parfaite n'existe pas et n'existera jamais. Notre principal but est donc de faire au mieux pour que les familles que nous travaillons se voient améliorées, par nos choix, par nos réflexions et par nos sélections. Le travail d'un éleveur n'est pas de tout lâcher quand quelque chose ne va pas. Le travail d'un éleveur c'est une remise en question, perpétuelle.
Sélection des reproducteurs
Le choix des reproducteurs est la base de toute reproduction. Il implique de prendre en compte un certain nombre de critères, d'abord physiques. Les femelles sont reproduites entre 6 et 11 mois, 12 mois dans certains cas, pour une première et unique portée. Un poids minimal de 250gr et une bonne condition physique seront indispensables. Les mâles sont reproduits à partir de 12 mois, 10 dans certains rares cas. Idéalement ils ne seront pas reproduits au-delà de 24 mois si les conditions le permettent. Ils pourront être reproduits jusqu'à 2 fois dans le cas où leur généalogie n'est pas connue, afin d'élargir le panel des descendants et ainsi mieux repérer les éventuels problèmes. En général, les mâles qui sont reproduits 2 fois le sont dans le but de réaliser des "portées-miroirs", avec deux sœurs, afin d'obtenir des résultats qui soient relativement proches. Cela permet également de créer deux branches à une famille et de pouvoir ne continuer qu'une branche sur les deux ou de les réunir ensuite. Tenant compte du fait que le comportement de la mère influence à la fois son instinct maternel et le développement de ses petits, les futures reproductrices devront avoir un caractère sociable, et les rats agressifs, craintifs, trop dominants ou au contraire trop dominés seront exclus de la reproduction.
Leurs antécédents de santé ne devront pas comporter de pathologies lourdes (AVC, tumeurs, problèmes neurologiques, coronavirus, malformations). Si un reproducteur déclare un quelconque symptôme (éternuements, écoulements, otite, abcès...) avant les saillies, il sera ausculté par un vétérinaire et un traitement adapté lui sera administré si nécessaire. Les saillies pourront être repoussées en cas de traitement ou annulées si la pathologie ne permet plus une saillie.
La généalogie des reproducteurs est un autre critère important. Elle devra idéalement être connue et si ce n'est pas le cas, nous ne baserons notre choix que sur des critères physiques et comportementaux. Si leur généalogie est connue, c'est dans sa totalité qu'elle sera étudiée. Les ascendants directs (parents, grands-parents, arrières-grands-parents...) mais aussi les ascendants indirects et apparentés (fratrie des ascendants directs et leurs descendants et autres portées des ascendants directs) seront pris en compte. La sélection des reproducteurs sur la base de leur généalogie ne se limite pas selon nous à leurs seuls ascendants mais à la totalité des membres de leur famille. Cela permet d'avoir une vision globale et d'adapter les choix. Nous considérons que nous travaillons une FAMILLE et non que nous travaillons des reproducteurs, cela implique que nous nous intéressions à la famille dans sa globalité, branche par branche, génération par génération, individu par individu.
Enfin, le dernier et non des moindres, le phénotype des futurs reproducteurs. Ne jouons pas les hypocrites, tout le monde fait de la reproduction "pour le phéno". Mais il ne faut pas confondre "faire du phéno" et "faire du phéno". Il y a ceux qui font du phéno parce que c'est quelque chose qu'ils aiment, qui leur plaît. Nous avons tous nos petites préférences, noir, bleu ou topaze, frisé ou nu, down under ou husky... Personne n'entreprend de travailler une famille dont le phénotype ne lui plaît pas et nous ne nions pas que nous avons nos préférences aussi. Nous travaillons principalement sur le bleu (bleu US, bleu russe, dove, et peut-être d'autres dérivés, l'avenir nous le dira) en grands marquages (patché, masqué, capé) et marquages faciaux, fléché principalement.
Leurs antécédents de santé ne devront pas comporter de pathologies lourdes (AVC, tumeurs, problèmes neurologiques, coronavirus, malformations). Si un reproducteur déclare un quelconque symptôme (éternuements, écoulements, otite, abcès...) avant les saillies, il sera ausculté par un vétérinaire et un traitement adapté lui sera administré si nécessaire. Les saillies pourront être repoussées en cas de traitement ou annulées si la pathologie ne permet plus une saillie.
La généalogie des reproducteurs est un autre critère important. Elle devra idéalement être connue et si ce n'est pas le cas, nous ne baserons notre choix que sur des critères physiques et comportementaux. Si leur généalogie est connue, c'est dans sa totalité qu'elle sera étudiée. Les ascendants directs (parents, grands-parents, arrières-grands-parents...) mais aussi les ascendants indirects et apparentés (fratrie des ascendants directs et leurs descendants et autres portées des ascendants directs) seront pris en compte. La sélection des reproducteurs sur la base de leur généalogie ne se limite pas selon nous à leurs seuls ascendants mais à la totalité des membres de leur famille. Cela permet d'avoir une vision globale et d'adapter les choix. Nous considérons que nous travaillons une FAMILLE et non que nous travaillons des reproducteurs, cela implique que nous nous intéressions à la famille dans sa globalité, branche par branche, génération par génération, individu par individu.
Enfin, le dernier et non des moindres, le phénotype des futurs reproducteurs. Ne jouons pas les hypocrites, tout le monde fait de la reproduction "pour le phéno". Mais il ne faut pas confondre "faire du phéno" et "faire du phéno". Il y a ceux qui font du phéno parce que c'est quelque chose qu'ils aiment, qui leur plaît. Nous avons tous nos petites préférences, noir, bleu ou topaze, frisé ou nu, down under ou husky... Personne n'entreprend de travailler une famille dont le phénotype ne lui plaît pas et nous ne nions pas que nous avons nos préférences aussi. Nous travaillons principalement sur le bleu (bleu US, bleu russe, dove, et peut-être d'autres dérivés, l'avenir nous le dira) en grands marquages (patché, masqué, capé) et marquages faciaux, fléché principalement.
Méthodes de reproduction
La reproduction est avant tout une passion et non une activité lucrative. Nos tarifs sont fixés uniquement dans le but de rembourser en partie les divers frais occasionnés par une portée mais cela ne les couvre absolument pas. Nous souhaitons avant tout avoir le plaisir d'offrir des petites bouilles à nos adoptants mais aussi et surtout nous réalisons des portées pour le plaisir de la réflexion que la gestion engendre. Une portée ne représente pas qu'une naissance et des ratons, pour nous c'est aussi tout un travail, tout un tas de choix et de remises en question qui nous motivent, c'est le souhait de tenter de faire quelque chose de bien en se donnant les moyens et en voyant toujours plus loin.
Nous ne pratiquons pas le culling. La naissance d'une portée relève de la responsabilité, c'est-à-dire que nous devons l'assumer du début à la fin et ce, quoi qu'il en coûte. Les ratons que nous faisons naître méritent tous de vivre, quels que soient leur couleur ou leur marquage. L'euthanasie ne sera envisagée que si la survie d'un raton en dépendait et que ses conditions de vie et sa condition physique le nécessitaient en seul et unique recours.
La principale méthode de reproduction appliquée au France fait appel à l'outcrossing (reproduction de rats non apparentés). Même si ce n'est pas une méthode que nous rejetons pleinement, nous sommes conscients qu'à long terme elle ne nous permet pas de réaliser un travail concret et constructif sur une famille et c'est pourquoi depuis 2011, nous avons décidé d'appliquer une autre méthode de reproduction faisant appel à la consanguinité, l'inbreeding. Les rats sont des animaux possédant un seuil de tolérance très élevé vis-à-vis de la consanguinité, c'est d'ailleurs la méthode de reproduction exclusive des rats de laboratoire, dont on souhaite obtenir des individus ayant le patrimoine génétique le plus similaire possible. L'outcrossing est une méthode qui a ses limites: à force de brasser le sang, encore et toujours, on ne fait que dissimuler les tares récessives qui finiront tôt ou tard par réapparaître parce que non, on ne peut pas tout prévoir lorsque l'on travaille sur du vivant. Comment peut-on savoir ce que vaut vraiment une famille si on se contente, génération après génération, de brasser ses gènes, de les diluer? On ne peut pas. Le seul moyen possible c'est un peu de consanguinité.
La consanguinité a encore beaucoup de mal à être acceptée même si de plus en plus de rateries se penchent sur la question. Alors oui, la consanguinité n'est pas à la portée de tous, soyons clairs, et il ne vaut mieux pas qu'elle tombe dans certaines mains. Le recours à l'inbreeding nécessite de disposer de bonnes connaissances: connaissances en matière de reproduction, en matière de génétique, en matière de rats de compagnie plus simplement. C'est un travail qui demande que l'on s'implique pleinement, les suivis doivent être tenus à jour le plus régulièrement possible et tous les ratons doivent être suivis jusqu'à la fin de leur vie. Toutes les données sont importantes et c'est pourquoi nous ne nous contentons pas d'une vision des ascendants des reproducteurs mais que nous étudions la famille dans sa globalité. Ici, toutes les branches comptent, tout est important. Si elle est bien travaillée, c'est-à-dire si on commence la consanguinité en partant d'une famille globalement correcte, elle nous permettra de faire ressortir les problèmes dissimulés jusqu'alors. Si des problèmes surviennent, les choix des futures reproductions seront remis en question, le choix des reproducteurs sera réétudié, et c'est là que nous allons vraiment faire notre travail d'éleveur. Si on a de la chance, les portées consanguines nous permettront aussi de fixer les caractères positifs. La consanguinité c'est à double tranchant, bien sûr ça peut faire ressortir des crasses, mais ça permet aussi de figer ou d'accentuer les points positifs et c'est comme ça qu'on a pu obtenir des rats avec des dizaines de couleurs et de marquages différents.
Nous ne pratiquons pas le culling. La naissance d'une portée relève de la responsabilité, c'est-à-dire que nous devons l'assumer du début à la fin et ce, quoi qu'il en coûte. Les ratons que nous faisons naître méritent tous de vivre, quels que soient leur couleur ou leur marquage. L'euthanasie ne sera envisagée que si la survie d'un raton en dépendait et que ses conditions de vie et sa condition physique le nécessitaient en seul et unique recours.
La principale méthode de reproduction appliquée au France fait appel à l'outcrossing (reproduction de rats non apparentés). Même si ce n'est pas une méthode que nous rejetons pleinement, nous sommes conscients qu'à long terme elle ne nous permet pas de réaliser un travail concret et constructif sur une famille et c'est pourquoi depuis 2011, nous avons décidé d'appliquer une autre méthode de reproduction faisant appel à la consanguinité, l'inbreeding. Les rats sont des animaux possédant un seuil de tolérance très élevé vis-à-vis de la consanguinité, c'est d'ailleurs la méthode de reproduction exclusive des rats de laboratoire, dont on souhaite obtenir des individus ayant le patrimoine génétique le plus similaire possible. L'outcrossing est une méthode qui a ses limites: à force de brasser le sang, encore et toujours, on ne fait que dissimuler les tares récessives qui finiront tôt ou tard par réapparaître parce que non, on ne peut pas tout prévoir lorsque l'on travaille sur du vivant. Comment peut-on savoir ce que vaut vraiment une famille si on se contente, génération après génération, de brasser ses gènes, de les diluer? On ne peut pas. Le seul moyen possible c'est un peu de consanguinité.
La consanguinité a encore beaucoup de mal à être acceptée même si de plus en plus de rateries se penchent sur la question. Alors oui, la consanguinité n'est pas à la portée de tous, soyons clairs, et il ne vaut mieux pas qu'elle tombe dans certaines mains. Le recours à l'inbreeding nécessite de disposer de bonnes connaissances: connaissances en matière de reproduction, en matière de génétique, en matière de rats de compagnie plus simplement. C'est un travail qui demande que l'on s'implique pleinement, les suivis doivent être tenus à jour le plus régulièrement possible et tous les ratons doivent être suivis jusqu'à la fin de leur vie. Toutes les données sont importantes et c'est pourquoi nous ne nous contentons pas d'une vision des ascendants des reproducteurs mais que nous étudions la famille dans sa globalité. Ici, toutes les branches comptent, tout est important. Si elle est bien travaillée, c'est-à-dire si on commence la consanguinité en partant d'une famille globalement correcte, elle nous permettra de faire ressortir les problèmes dissimulés jusqu'alors. Si des problèmes surviennent, les choix des futures reproductions seront remis en question, le choix des reproducteurs sera réétudié, et c'est là que nous allons vraiment faire notre travail d'éleveur. Si on a de la chance, les portées consanguines nous permettront aussi de fixer les caractères positifs. La consanguinité c'est à double tranchant, bien sûr ça peut faire ressortir des crasses, mais ça permet aussi de figer ou d'accentuer les points positifs et c'est comme ça qu'on a pu obtenir des rats avec des dizaines de couleurs et de marquages différents.
Conditions d'élevage et cession des ratons
Les saillies sont réalisées dans le respect de l'animal, pour cela, les rencontres entre le mâle et la femelle auront d'abord lieu sur un terrain neutre pendant plusieurs jours. Si tout se passe bien, ils se rencontreront dans une cage de maternité chaque soir pendant plusieurs jours, puis retourneront chacun dans leur cage respective après quelques heures. Nous surveillons chaque rencontre afin de connaître le plus précisément possible la date supposée de mise-bas et ainsi être en mesure de régir au mieux si un problème survenait durant la gestation ou à son terme.
La femelle gestante sera séparée du reste des femelles au minimum 2 jours avant la date prévue de mise-bas. Le stress étant transmis aux ratons durant les derniers jours de gestation via les hormones, nous veillerons à ce qu'elle vive dans un environnement calme et qu'elle dispose de nourriture en quantité suffisante. Elle sera ensuite placée en cage de maternité (en plexiglas) et disposera des matériaux nécessaires à la construction de son nid. Pendant la durée de sa gestation, la femelle disposera d'une nourriture plus riche mais ne sera pas gavée. Si un problème survenait durant la mise-bas (trop longue période à partir des premiers écoulements de sang, raton coincé, mise-bas difficile...), nous nous rendrions au plus vite dans notre clinique, où nous serons alors en mesure de prendre en charge l'urgence. Dans tous les cas, si un problème survenait, tout serait mis en œuvre pour sauver la mère avant tout et ce au détriment de la vie des ratons. Nous recourons systématiquement à la césarienne si cela est nécessaire.
Les ratons seront élevés uniquement par leur mère jusqu'à leurs 3 semaines et seront ensuite présentés régulièrement en terrain neutre aux autres femelles adultes. Dès l'ouverture des yeux des ratons, nous les plaçons en compagnie de leur mère dans une cage d'éveil spécialement aménagée pour les stimuler, accompagnés par une femelle adulte dont le rôle sera d'éduquer les ratons aux côtés de leur mère. Si plusieurs portées ont lieu en même temps, lorsque les petits de la dernière portée ont ouvert les yeux, les mères et leurs petits sont regroupés dans une seule et même cage. Dès 4 ou 5 semaines, la mère et ses petits rejoignent la cage des femelles pour favoriser un bon développement comportemental et une bonne éducation sociale. Nous attachons de l'importance à ce que les ratons nés chez nous bénéficient des meilleures conditions de vie possibles ainsi que d'une manipulation quotidienne afin de favoriser leur stabilité émotionnelle et limiter les risques d'apparition de troubles du comportement à l'âge adulte. Ils disposeront d'une cage spacieuse, largement aménagée, et seront manipulés tous les jours dès le jour de leur naissance. Ils seront exposés à de nombreuses stimulations afin de leur fournir un seuil élevé de références, qui conditionneront son adaptation et son intégration dans sa famille adoptive. Ils seront quotidiennement manipulé par différentes personnes et par un enfant et seront régulièrement mis au contact de chats. En sortie, ils disposeront d'un terrain de jeu spacieux comprenant de nombreux aménagements visant à stimuler leur curiosité, leur intelligence et leur agilité.
Les ratons seront séparés par sexe entre 5 et 6 semaines. Ils seront adoptables à partir de 6 semaines si le futur adoptant possède des adultes, 10 à 11 semaines dans le cas contraire. Afin d'éviter une rupture dans le développement comportemental et social des ratons qui ne se termine que vers 6 mois chez les femelles, 10/12 mois chez les mâles, nous tenons à éviter que les ratons qui quittent l'élevage soit destinés à vivre seuls même à court terme. Nous privilégierons les adoptions par deux afin que les ratons puissent mutuellement continuer d'apprendre à communiquer durant la quarantaine. Si un petit déclarait un quelconque problème, il sera présenté à un vétérinaire et sera soigné avant son adoption. S'il est réservé, le futur adoptant sera bien entendu tenu informé de l'état de santé de son raton ainsi que des traitements mis en place et si la pathologie se révélait trop importante, la réservation serait annulée et le raton resterait au sein de la raterie.
Les ratons ne seront en aucun cas vendus à des organismes à but lucratif ou entant que nourriture pour d'autres animaux. Lors de l'adoption, l'adoptant devra être équipé d'une boite de transport ou d'un lieu calme dans lequel transporter son animal. Lors de l'adoption, un carnet de santé et d'adoption vous sera offert. Un certificat vétérinaire de bonne santé y est inclus. Il est établi par notre vétérinaire après auscultation de chaque raton qui reçoit ensuite un traitement anti-parasitaire préventif.
La femelle gestante sera séparée du reste des femelles au minimum 2 jours avant la date prévue de mise-bas. Le stress étant transmis aux ratons durant les derniers jours de gestation via les hormones, nous veillerons à ce qu'elle vive dans un environnement calme et qu'elle dispose de nourriture en quantité suffisante. Elle sera ensuite placée en cage de maternité (en plexiglas) et disposera des matériaux nécessaires à la construction de son nid. Pendant la durée de sa gestation, la femelle disposera d'une nourriture plus riche mais ne sera pas gavée. Si un problème survenait durant la mise-bas (trop longue période à partir des premiers écoulements de sang, raton coincé, mise-bas difficile...), nous nous rendrions au plus vite dans notre clinique, où nous serons alors en mesure de prendre en charge l'urgence. Dans tous les cas, si un problème survenait, tout serait mis en œuvre pour sauver la mère avant tout et ce au détriment de la vie des ratons. Nous recourons systématiquement à la césarienne si cela est nécessaire.
Les ratons seront élevés uniquement par leur mère jusqu'à leurs 3 semaines et seront ensuite présentés régulièrement en terrain neutre aux autres femelles adultes. Dès l'ouverture des yeux des ratons, nous les plaçons en compagnie de leur mère dans une cage d'éveil spécialement aménagée pour les stimuler, accompagnés par une femelle adulte dont le rôle sera d'éduquer les ratons aux côtés de leur mère. Si plusieurs portées ont lieu en même temps, lorsque les petits de la dernière portée ont ouvert les yeux, les mères et leurs petits sont regroupés dans une seule et même cage. Dès 4 ou 5 semaines, la mère et ses petits rejoignent la cage des femelles pour favoriser un bon développement comportemental et une bonne éducation sociale. Nous attachons de l'importance à ce que les ratons nés chez nous bénéficient des meilleures conditions de vie possibles ainsi que d'une manipulation quotidienne afin de favoriser leur stabilité émotionnelle et limiter les risques d'apparition de troubles du comportement à l'âge adulte. Ils disposeront d'une cage spacieuse, largement aménagée, et seront manipulés tous les jours dès le jour de leur naissance. Ils seront exposés à de nombreuses stimulations afin de leur fournir un seuil élevé de références, qui conditionneront son adaptation et son intégration dans sa famille adoptive. Ils seront quotidiennement manipulé par différentes personnes et par un enfant et seront régulièrement mis au contact de chats. En sortie, ils disposeront d'un terrain de jeu spacieux comprenant de nombreux aménagements visant à stimuler leur curiosité, leur intelligence et leur agilité.
Les ratons seront séparés par sexe entre 5 et 6 semaines. Ils seront adoptables à partir de 6 semaines si le futur adoptant possède des adultes, 10 à 11 semaines dans le cas contraire. Afin d'éviter une rupture dans le développement comportemental et social des ratons qui ne se termine que vers 6 mois chez les femelles, 10/12 mois chez les mâles, nous tenons à éviter que les ratons qui quittent l'élevage soit destinés à vivre seuls même à court terme. Nous privilégierons les adoptions par deux afin que les ratons puissent mutuellement continuer d'apprendre à communiquer durant la quarantaine. Si un petit déclarait un quelconque problème, il sera présenté à un vétérinaire et sera soigné avant son adoption. S'il est réservé, le futur adoptant sera bien entendu tenu informé de l'état de santé de son raton ainsi que des traitements mis en place et si la pathologie se révélait trop importante, la réservation serait annulée et le raton resterait au sein de la raterie.
Les ratons ne seront en aucun cas vendus à des organismes à but lucratif ou entant que nourriture pour d'autres animaux. Lors de l'adoption, l'adoptant devra être équipé d'une boite de transport ou d'un lieu calme dans lequel transporter son animal. Lors de l'adoption, un carnet de santé et d'adoption vous sera offert. Un certificat vétérinaire de bonne santé y est inclus. Il est établi par notre vétérinaire après auscultation de chaque raton qui reçoit ensuite un traitement anti-parasitaire préventif.